Le Mémorial Normandie-Niemen a la tristesse de vous faire part du décès du Docteur Valentin OGOURTSOV survenu le 27 octobre 2021 dans sa 95ème année à Yaroslavl.
Les Obsèques auront lieu le dimanche 31 octobre à Yaroslavl.
Fait Chevalier de la Légion d’honneur en 2010
Traduction automatique, extraits d’une interview d’Andrey Mikhaïlov
Valentin Ogurtsov au « Normandie-Niemen »
Enrôlé dans l’armée à l’automne 1942 et envoyé pour étudier comme mécanicien aéronautique dans la ville d’Ivanovo :
« Alors que nous terminions déjà notre formation au printemps 1943, nous avons été emmenés brusquement pour Tula afin de maîtriser la maintenance des avions Yak. Il n’y avait pas assez de temps pour un programme d’études complet et, à la fin, j’ai été envoyé au front non pas en tant que «technicien à part entière», mais uniquement en tant que mécanicien. Je devais encore tout faire, se souvient Valentin Ivanovitch. »
Valentin OGOURTSOV, jeune mécanicien soviétique, il est affecté à la 2ème Escadrille le « Havre ».
« Mon premier pilote, Yves Mourier, était un émigré Russe. Oui, nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour parler aux pilotes. Leur travail consistait à informer les techniciens des problèmes, et le nôtre était de les résoudre et de préparer l’avion pour le prochain vol. »
Frédéric Mourier, petit-fils du Capitaine Yves Mourier
« Valentin Ogurtsov, l’ange gardien de Yves Mourier, qu’il appelait « mon capitaine » (en français je crois), et disait de lui qu’il était amicale, respectueux, modeste et discret avec eux et réciproquement. Ils aimaient partager leurs observations autour de leur Yack. Sur la fin, bien des fois Valentin raconte qu’il constatait le très mauvais état de santé de Yves au retour des missions et il prenait grand soin de lui et nettoyait parfois des traces de sang dans son casque et le cockpit … Peut-être sa vocation de médecin est-elle née là »?
Pendant la 3ème campagne, « Mon pilote de 1945 était Georges Henry. Pendant les alertes, le Yak devait être prêt à décoller immédiatement en cas de problème. Il était assis dans l’avion pendant des heures, parfois il lisait quelque chose et parfois je parlais avec lui. »
« Il savait quelques mots en russe, je parlais un peu en français. Il n’arrêtait pas de me parler de la France. Il disait, nous volerons ensemble. Seulement, il n’a pas eu la chance de revoir sa France, il est mort le 12 avril 1945. Il a gagné la bataille aérienne (la dernière pour le Normandie), mais il est mort au sol … »