Raymond Trolliet est né le 6 avril 1923 à Damas (Syrie).
De nationalité française par son père, il passe toute sa jeunesse à Damas. A 17 ans avec un camarade, il essaye de franchir la frontière de Palestine. Se fait arrêter, passe quelque mois à la prison des Sables à Beyrouth. Est libéré après les accords d’armistice signé à Saint-d’Acre le 14 juillet 1941.
Le 11 aout 1941, il s’engage dans les FFL (matricule n°14 917) il est affecté à l’état-major du Général Collet. Ce n’est que le 25 février 1942, que Raymond Trolliet obtient sa mutation dans les FAFL (matricule n°31 774).
« Naturellement, je rêvais d’être pilote et nous fûmes quelques-uns à nous croire sur le point de réaliser notre rêve : nous devions aller dans une école de pilotage de la RAF, à Nairobi, lorsqu’on nous renvoya à Damas comme élèves radio-mitrailleurs ».Affecté au GC 3 « Normandie » le 1er septembre 1942 nommé caporal, il arrive à Ivanovo le29 novembre 1942. Il participe à la première campagne du groupe en qualité : Caporal-Chef Armurier sur Yak (non Breveté).Appréciations de ses chefs : Très bon militaire – A donné entière satisfaction dans son travail. Comme tous les mécaniciens, quitte le « Normandie » le 2 octobre 1943, affecté au GB 1/17 Picardie, nommé Sergent le 1 juin 1944. Démobilisé le 20 octobre 1945, se retire à Beyrouth. Après la guerre, Raymond Trolliet poursuit une carrière dans l’Armée de l’Air active et réserviste, puis continue à la Direction général de l’aviation civile (DGAC)
Raymond Trolliet décède le 7 février 2002 à Bernardswiller (67), il est inhumé au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois Nourev.
